Pourquoi respire t-on plus vite lors d’un effort ?
Auteur: Loris Vitry (coach personnel)
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Découvrez la technique de respiration la plus efficace pour vous régénérer rapidement après une période de stress et de fatigue intense.
La respiration est essentielle au fonctionnement de l’organisme.
C’est elle qui permet de puiser l’oxygène contenu dans l’atmosphère.
Elle aide aussi à éliminer le dioxyde de carbone qui se forme pendant la production de l’énergie.
Au cours d’une activité physique, on remarque une adaptation de l’appareil respiratoire pour fournir l’oxygène nécessaire.
Cela implique donc une accélération de la respiration.
Découvrez les raisons de ce phénomène.
Sommaire
Le fonctionnement des poumons
Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce ne sont pas les poumons qui sont à l’origine de la respiration.
C’est plutôt le diaphragme qui aide les poumons à se remplir d’air.
Ces deux organes sont reliés par les plèvres.
En fait, pendant l’inspiration complète, les muscles intercostaux qui se situent plus précisément entre les deux côtes, en se soulevant, font que le volume de la cage thoracique augmente (respiration thoracique).
Mais bien avant, c'est le diaphragme qui se situe entre le poumon et l’abdomen qui s’abaisse, et favorise l’augmentation du volume des poumons.
Lors de l’expiration, c’est le phénomène inverse qui se produit.
Par conséquent, on remarque que la cage thoracique et le ventre s’abaissent pendant que le diaphragme remonte.
Ensuite, l’air est expulsé suite à la rétraction des poumons qui ont une grande élasticité.
Pourquoi la respiration s’accélère pendant l’effort physique ?
Pendant que nous réalisons un effort, le travail des poumons devient plus dense.
Cela dans le but d’apporter tout l’oxygène nécessaire au corps et d’éliminer le gaz carbonique contenu dans les poumons.
Il faut souligner que la respiration est une succession de mouvements respiratoires avec dans chacun, une inspiration et une expiration.
Si une personne est soumise à une activité physique, elle fait circuler une plus importante quantité d’air dans ses poumons.
Le cœur bat donc plus rapidement afin de propulser plus fortement le sang dans le corps de manière globale.
L’adaptation à court terme des poumons pendant l’effort
Pendant l’activité physique par exemple, les zones du cerveau qui exercent un contrôle sur la respiration connaissent une stimulation du fait de nombreux facteurs tels que :
- des informations issues des récepteurs qui se situent dans certaines parties comme les tendons et les muscles ;
- la hausse de la concentration de gaz carbonique dans notre sang ainsi que la baisse de la concentration d’oxygène ;
- et la hausse du taux d’adrénaline en cas d'activité intense.
La fréquence de la respiration s’accélère donc sous l’impulsion de ces mécanismes d’information.
Dans ce cadre, il y a une contraction plus forte des muscles intercostaux et du diaphragme.
Cela augmente ainsi le volume de la cage thoracique et du ventre lors de l’inspiration.
De plus, on constate donc une légère augmentation de la quantité de l’air ventilée par les poumons lors du commencement de l’exercice.
Ensuite, le rythme accélère de manière conséquente au cours de l’activité.
Il faut un temps pour arriver à un certain équilibre.
C’est ce qui occasionne parfois une gêne comme un point de côté par exemple.
Afin de puiser davantage d’oxygène et d’expulser le gaz carbonique, il convient d’augmenter le volume d’air ventilé plutôt que d’augmenter la fréquence de la respiration.
Toutefois, beaucoup de débutants commettent l’erreur d’accélérer le rythme ventilatoire sans faire une inspiration et une expiration utilisant le diaphragme.
Ils font souvent l'erreur de n'utiliser que la respiration thoracique, ce qui est une grande erreur.
De cette manière, ils ressentent assez rapidement le manque d’oxygène.
L’adaptation à long terme des poumons pendant un effort
En général, ceux qui pratiquent un sport d’endurance de manière régulière s’efforcent de privilégier l’accroissement du volume d’air inspiré au lieu d’accélérer la fréquence ventilatoire.
Dit autrement, ils tentent de mieux remplir leurs poumons plutôt que de respirer plus vite et de manière superficielle.
De cette manière, ils améliorent l’approvisionnement en oxygène qui demande moins d’énergie.
L’importance de l’échauffement et de la récupération du système respiratoire
À l’instar du système cardiovasculaire, l’échauffement est très important.
Il permet à notre système respiratoire d’atteindre petit à petit un fonctionnement optimal.
L’échauffement permet ainsi d’accroître progressivement le volume d’air que l’individu inspire pour atteindre l’équilibre.
Quant à la récupération, elle est essentielle dans la reconstitution des réserves d’énergie que le corps consomme pendant l’exercice.
Il faut préciser que cette reconstitution rendue possible par la récupération est proportionnelle à la quantité d’oxygène qui manquait pendant l’effort physique.
C’est ce que l’on appelle : la dette d’oxygène.
De ce fait, bien s’échauffer au début de l’exercice aide à limiter la dette d’oxygène.
Pour conclure, il faut dire que l’accélération de la respiration pendant un effort physique est principalement due au fait que l’appareil respiratoire s’adapte.
Les poumons travaillent plus afin d’apporter la quantité d’oxygène nécessaire et en même temps d’éliminer le dioxyde de carbone.
C’est donc un phénomène assez normal chez la personne qui pratique un effort.
Le plus important sera de conserver une respiration diaphragmatique et une respiration nasale pour les sportifs qui veulent éviter tout stress.
Voici l'exercice de souffle le plus efficace à faire tous les jours si vous voulez vous régénérer physiquement et psychologiquement.
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